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(回答先: ホロコースト否定論者ゴルニッシュ欧州議会議員に有罪判決 投稿者 木村愛二 日時 2008 年 3 月 07 日 15:15:29)
否定主義(négationnisme)で起訴のゴルニッシュに有罪確定(ル・モンド)
*ル・モンド紙の仏語記事を自動翻訳でイタリア語にしたものを
訳出しました。(間違えがありましたら訂正お願いします)
オリジナル記事はすでにアーカイブに移っており、表示されません。
最後に貼り付けたのは、他サイトに転載されたものです。
訳出開始
リヨンの控訴裁判所は、2月28日ブルーノ・ゴルニッシュに、”人道に対する罪の
存在”の否定/異議申し立て(=pour contestation )により禁固3ヶ月と5千ユーロの
罰金刑を確定した。
ナショナルフロントのナンバー2は、04年10月11日にリヨンで行われた記者会見で
表明したガス室とショアーに関する意見で起訴された。その中で特に彼が求めたのは、
強制収容所の悲劇・ガス室の存在・死者の数についての議論は”自由であるべき”
ということだった。
控訴審の判事は08年1月18日、リヨンの○○(?)法廷で刑罰を言い渡した。この意見は
法律を教えていたLione III大学からの5年間の放逐にも値した。 ゴルニッシュ氏は
控訴審での訴状読み上げ”疑義の浸透と精神への毒”には欠席した。
04年10月に行われた記者会見でRousso報告の結論を述べる最中に飛び出した逸脱は、
Lione III大学当局により否定主義と反セミニズムとみなされた。
”ニュルンベルグ裁判の結論に完全に同調する歴史家はもはやいない”。
こう言い始めてから、よって歴史家がショアーを”自由に”議論できるよう求める
と続けた。
自身は”第2次世界大戦中に国家社会主義政権が犯した疑いようのない罪を否定する者
ではない”とし、”人種差別を根拠とする強制連行”を認めながらも、”強制収容所の
悲劇”について”自由に議論する”権利を強く求めた。 ”強制収容所の存在を
再議論するつもりはないが、死者の実際の数字、ガス室について歴史家は議論可能で
あるべきだ”。
○○(?)判事は、ゴルニッシュ氏が”疑義を浸透させ、それにより精神を毒する”
ために人道に対する罪の存在を否定した/異議申し立てを行った と判断した。
ゴルニッシュ氏の意見はフランスの義憤を駆り立ててきた。フロントナショナルの
ナンバー2に対する訴訟は、Dominique Perben法相(当時)への嘆願でおこされた。
手続きに2年、必然的なアクシデントにも見舞われた。とりわけ、ゴルニッシュ氏の
記者会見の記録が存在しないゆえのものである。プレスの記者たちは、証言者として
電話をかけてきた、会見に出席した人物からもたらされたものと書いている。
ブルーノ・ゴルニッシュ氏は、”悪意がある”若しくは”2流のジャーナリスト”が
彼の意見を”捻じ曲げて伝えた”と主張して自身を弁護している。
//////////
> > > > > http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/02/28/peine-confirmee-en-
> > > > > appel-pour-bruno-gollnisch-poursuivi-pour-contestation-de-crimes-contre-
> > > > > l-humanite_1016603_3224.html
> > > > > Peine confirmée en appel pour Bruno Gollnisch, poursuivi pour
> > > > > négationnisme
> > > > > LE MONDE | 28.02.08 | 10h26 ? Mis à jour le 28.02.08 | 12h55
> > > > > La cour d'appel de Lyon a confirmé, jeudi 28 février, la condamnation de
> > > > > Bruno Gollnisch à trois mois de prison avec sursis, et 5 000 euros
> > > > > d'amende, pour contestation de "l'existence de crimes contre
> > > > > l'humanité". Le numéro deux du Front national était poursuivi pour les
> > > > > propos qu'il avait tenus sur les chambres à gaz et la Shoah, le 11
> > > > > octobre 2004, lors d'une conférence de presse à Lyon, au cours de
> > > > > laquelle il avait notamment demandé que la discussion "soit libre" sur
> > > > > le drame concentrationnaire, l'existence des chambres à gaz, et le
> > > > > nombre de morts.
> > > > > Les juges d'appel ont confirmé intégralement les sanctions pénales
> > > > > prononcées par le tribunal de grande instance de Lyon, le 18 janvier
> > > > > 2007. Ces propos lui ont également valu une exclusion pour cinq ans de
> > > > > l'université Lyon III, où il enseigne le droit. M. Gollnisch était
> > > > > absent lors de la lecture de l'arrêt de la cour d'appel."INSINUATION DU
> > > > > DOUTE, CE POISON DE L'ESPRIT"
> > > > > Lors de sa conférence de presse au siège de son parti à Lyon, en octobre
> > > > > 2004, Bruno Gollnisch avait commis ce dérapage en commentant les
> > > > > conclusions du rapport Rousso, commandé par le ministre de l'éducation
> > > > > nationale sur le négationnisme et l'antisémitisme à Lyon III. Il avait
> > > > > commencé par affirmer qu'"il n'y a plus aucun historien sérieux qui
> > > > > adhère intégralement aux conclusions du procès de Nuremberg", puis il
> > > > > avait poursuivi en demandant que les historiens puissent discuter
> > > > > "librement" de la Shoah.
> > > > > Tout en se défendant d'être "l'apologiste des crimes indiscutables
> > > > > commis par le régime national socialiste au cours de la seconde guerre
> > > > > mondiale", tout en admettant "les déportations pour raisons raciales",
> > > > > il avait revendiqué le droit "de discuter librement" du "drame
> > > > > concentrationnaire". "Je ne remets pas en cause l'existence des camps de
> > > > > concentration, mais sur le nombre effectif de morts, sur les chambres à
> > > > > gaz, les historiens pourraient en discuter".
> > > > > Les juges de première instance avaient estimé que M. Gollnisch
> > > > > contestait l'existence des crimes contre l'humanité par "insinuation du
> > > > > doute, ce poison de l'esprit". Les propos de M. Gollnisch avaient
> > > > > soulevé un mouvement général d'indignation en France et les poursuites
> > > > > contre le numéro deux du FN avaient été engagées à la demande du
> > > > > ministre de la justice de l'époque, Dominique Perben.
> > > > > Deux années de procédure, émaillées d'incidents, avaient été
> > > > > nécessaires, en raison notamment de l'absence d'enregistrement de la
> > > > > conférence de presse de M. Gollnisch. Les journalistes de la presse
> > > > > écrite qui avaient rapporté ses propos avaient été appelés comme témoins
> > > > > lors de l'audience de première instance. Pour sa défense, Bruno
> > > > > Gollnisch s'en était justement pris à la presse, aux "journalistes
> > > > > malveillants" ou "médiocres", affirmant qu'ils avaient "déformé" ses
> > > > > propos.
> > > > > Sophie Landrin
http://groups.google.co.jp/group/fr.soc.politique/msg/b9809ff20485ff68