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日本経済、息切れの兆候 ル・モンド紙 2月7日付
February.19.2014
2月17日付
日本の経済成長は、2013年の最後の四半期に失速した。2月17日の政府発表のデータは、対前四半期にくらべ0.3%の上昇を示し、国内総生産は前年比1%のプラスとなった。
日本経済はたしかに、2010年以来もっとも高い年間1.6%の増大を示した。しかし10月〜12月の期待はずれの結果は、危惧される。
四半期の数字は、0.7%の増大(年2.8%)を見込んでいた経済学者の予測を下回った。
2月17日付
日本の経済成長は、2013年の最後の四半期に失速した。2月17日の政府発表のデータは、対前四半期にくらべ0.3%の上昇を示し、国内総生産は前年比1%のプラスとなった。
日本経済はたしかに、2010年以来もっとも高い年間1.6%の増大を示した。しかし10月〜12月の期待はずれの結果は、危惧される。
四半期の数字は、0.7%の増大(年2.8%)を見込んでいた経済学者の予測を下回った。
第4四半期に連続して増大したにしても、日本経済は輸出の頭打ち(+0.4%)に苦しんだ。それにたいし輸入の方は、3.5%増大した。
貿易赤字は2013年には65.3%増加、11兆4745億円に達し、1979年以来の数字を記録した。
原発の停止による原材料の輸入増大がこの赤字の原因であるが、基本的には生産拠点の海外移転に起因している。それに2013年には円相場がドルに対して20%もの安値にあることも不安材料である。
新興国経済の見通しの難しさ、2013年暮れのアメリカの金融政策の引き締めの発表、金融市場の不安定な動きなどが、日本の輸出への不安をかき立てる。
2013年の10月から12月のあいだ経済成長はほぼ、国内需要に頼ってきた。家庭の消費は国内総生産の60%を占め、0.5%の増加を見せている。しかしながら、これも0.7%の増加が予測されていた。
4月1日、消費税が5%から8%へ増税されることになっている。消費への影響が懸念される。前回の1997年の増税は、日本を景気後退に陥れた。2014年の最初の四半期は、国内総生産はこの増税前の駆け込み需要の恩恵に浴することになる。
「アベノミクス」の効果は弱まる
2013年10月、政府は消費税増税に見合う景気振興策を発表した。そのことによって否応なしに、これからの日本経済の跳躍力が、「アベノミクス」の体力測定とみなされることになる。金融措置は、2012年12月に安部晋三が政権について以来、日本銀行と政府が推進してきた。そしてすでに2013年には1.3%のインフレに復帰させた。
しかし政府がこのアベノミクスの第三の「矢」を放つのが遅すぎ、その効果は弱まった。この矢は、企業といくつかの部門、とくに農業部門の競争力を強めることによって、成長を支えるための構造改革となるであろう。
同時に賃金上昇が期待される。しかしその額はわずかなものになるだろう。それは物価高を補うことができず、消費者は財布の紐を充分には弛めないかもしれない。
Philippe Mesmer 東京特派員
Au Japon, l'économie montre des signes d'essoufflement
La croissance japonaise a ralenti de manière inquiétante au dernier trimestre 2013. Annoncées lundi 17 février par le gouvernement, les données révèlent une hausse de 0,3 % par rapport au trimestre précédent du PIB de la troisième économie mondiale (+ 1% en glissement annuel).
L'économie japonaise affiche certes sur l'ensemble de l'année une croissance de 1,6 %, soit le meilleur chiffre enregistré depuis 2010. Mais la relative contre-performance de la période octobre-décembre inquiète.
Les chiffres trismestriels sont inférieurs aux attentes des économistes, qui tablaient sur une augmentation de 0,7 % (et 2,8 % sur un an).
Même si l'archipel a connu le quatrième trimestre consécutif de croissance, l'économie japonaise a souffert d'exportations en hausse limitée (+ 0,4 %), alors que les importations ont crû de 3,5 %.
Le déficit commercial a augmenté de 65,3 % en 2013 pour s'établir à 11474,5 milliards de yens (82,3 milliards d'euros), un record depuis 1979.
L'augmentation des importations de matières premières, pour compenser l'arrêt des réacteurs nucléaires, n'est qu'une des causes de ce déficit. Celui-ci tient principalement aux délocalisations de la production et au manque de compétitivité des entreprises nippones, qui apparaît d'autant plus inquiétante que le yen a baissé de 20% en 2013 face au dollar.
Les difficultés des économies émergentes, depuis l'annonce fin 2013 du resserrement de la politique monétaire américaine, et les mouvements erratiques des marchés financiers, suscitent aussi des inquiétudes pour les exportations nippones.
Entre octobre et décembre2013, la croissance n'a dépendu quasiment que de la demande intérieure. La consommation des ménages, qui génère 60% du PIB, a crû de 0,5%. Elle était toutefois attendue en hausse de 0,7%.
Le 1er avril, la taxe sur la consommation doit passer de 5% à 8% et son impact sur la consommation est redouté. En 1997, la précédente hausse de TVA avait plongé le Japon dans la récession. Au premier trimestre 2014, le PIB devrait bénéficier d'une demande soutenue à l'approche de cette hausse.
L'EFFET DES « ABENOMICS » S'ATTÉNUE
Pour la suite, et malgré l'annonce, en octobre 2013, d'un plan de relance pour compenser l'augmentation de la TVA, la capacité de rebond de l'activité au Japon est considérée comme le vrai test des «Abenomics », les mesures monétaires et de soutien mises en place par la Banque du Japon et le gouvernement de Shinzo Abe depuis son retour au pouvoir en décembre 2012. Elles ont déjà permis un retour de l'inflation, à 1,3 % en 2013.
Mais leur impact semble s'atténuer, d'autant plus que le gouvernement tarde à décocher la troisième «flèche» de ces Abenomics. Celle-ci doit se traduire par des réformes structurelles pour soutenir la croissance en améliorant la compétitivité des entreprises et de certains secteurs, agricole notamment.
Dans le même temps, les salaires sont attendus en hausse. Mais les augmentations devraient rester limitées. Elles risquent de ne pas compenser la hausse des prix et de ne pas donner suffisamment confiance aux consommateurs.
Lire également le décryptage (en édition abonnés) : Le gouvernement japonais veut augmenter les salaires pour relancer l'économie du pays
Philippe Mesmer (Tokyo, correspondance)
貿易赤字は2013年には65.3%増加、11兆4745億円に達し、1979年以来の数字を記録した。
原発の停止による原材料の輸入増大がこの赤字の原因であるが、基本的には生産拠点の海外移転に起因している。それに2013年には円相場がドルに対して20%もの安値にあることも不安材料である。
新興国経済の見通しの難しさ、2013年暮れのアメリカの金融政策の引き締めの発表、金融市場の不安定な動きなどが、日本の輸出への不安をかき立てる。
2013年の10月から12月のあいだ経済成長はほぼ、国内需要に頼ってきた。家庭の消費は国内総生産の60%を占め、0.5%の増加を見せている。しかしながら、これも0.7%の増加が予測されていた。
4月1日、消費税が5%から8%へ増税されることになっている。消費への影響が懸念される。前回の1997年の増税は、日本を景気後退に陥れた。2014年の最初の四半期は、国内総生産はこの増税前の駆け込み需要の恩恵に浴することになる。
「アベノミクス」の効果は弱まる
2013年10月、政府は消費税増税に見合う景気振興策を発表した。そのことによって否応なしに、これからの日本経済の跳躍力が、「アベノミクス」の体力測定とみなされることになる。金融措置は、2012年12月に安部晋三が政権について以来、日本銀行と政府が推進してきた。そしてすでに2013年には1.3%のインフレに復帰させた。
しかし政府がこのアベノミクスの第三の「矢」を放つのが遅すぎ、その効果は弱まった。この矢は、企業といくつかの部門、とくに農業部門の競争力を強めることによって、成長を支えるための構造改革となるであろう。
同時に賃金上昇が期待される。しかしその額はわずかなものになるだろう。それは物価高を補うことができず、消費者は財布の紐を充分には弛めないかもしれない。
Philippe Mesmer 東京特派員
Au Japon, l'économie montre des signes d'essoufflement
La croissance japonaise a ralenti de manière inquiétante au dernier trimestre 2013. Annoncées lundi 17 février par le gouvernement, les données révèlent une hausse de 0,3 % par rapport au trimestre précédent du PIB de la troisième économie mondiale (+ 1% en glissement annuel).
L'économie japonaise affiche certes sur l'ensemble de l'année une croissance de 1,6 %, soit le meilleur chiffre enregistré depuis 2010. Mais la relative contre-performance de la période octobre-décembre inquiète.
Les chiffres trismestriels sont inférieurs aux attentes des économistes, qui tablaient sur une augmentation de 0,7 % (et 2,8 % sur un an).
Même si l'archipel a connu le quatrième trimestre consécutif de croissance, l'économie japonaise a souffert d'exportations en hausse limitée (+ 0,4 %), alors que les importations ont crû de 3,5 %.
Le déficit commercial a augmenté de 65,3 % en 2013 pour s'établir à 11474,5 milliards de yens (82,3 milliards d'euros), un record depuis 1979.
L'augmentation des importations de matières premières, pour compenser l'arrêt des réacteurs nucléaires, n'est qu'une des causes de ce déficit. Celui-ci tient principalement aux délocalisations de la production et au manque de compétitivité des entreprises nippones, qui apparaît d'autant plus inquiétante que le yen a baissé de 20% en 2013 face au dollar.
Les difficultés des économies émergentes, depuis l'annonce fin 2013 du resserrement de la politique monétaire américaine, et les mouvements erratiques des marchés financiers, suscitent aussi des inquiétudes pour les exportations nippones.
Entre octobre et décembre2013, la croissance n'a dépendu quasiment que de la demande intérieure. La consommation des ménages, qui génère 60% du PIB, a crû de 0,5%. Elle était toutefois attendue en hausse de 0,7%.
Le 1er avril, la taxe sur la consommation doit passer de 5% à 8% et son impact sur la consommation est redouté. En 1997, la précédente hausse de TVA avait plongé le Japon dans la récession. Au premier trimestre 2014, le PIB devrait bénéficier d'une demande soutenue à l'approche de cette hausse.
L'EFFET DES « ABENOMICS » S'ATTÉNUE
Pour la suite, et malgré l'annonce, en octobre 2013, d'un plan de relance pour compenser l'augmentation de la TVA, la capacité de rebond de l'activité au Japon est considérée comme le vrai test des «Abenomics », les mesures monétaires et de soutien mises en place par la Banque du Japon et le gouvernement de Shinzo Abe depuis son retour au pouvoir en décembre 2012. Elles ont déjà permis un retour de l'inflation, à 1,3 % en 2013.
Mais leur impact semble s'atténuer, d'autant plus que le gouvernement tarde à décocher la troisième «flèche» de ces Abenomics. Celle-ci doit se traduire par des réformes structurelles pour soutenir la croissance en améliorant la compétitivité des entreprises et de certains secteurs, agricole notamment.
Dans le même temps, les salaires sont attendus en hausse. Mais les augmentations devraient rester limitées. Elles risquent de ne pas compenser la hausse des prix et de ne pas donner suffisamment confiance aux consommateurs.
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