13. 2012年5月29日 21:34:36
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がれきSTOP北九州!子どもを守ろうプロジェクト http://hinanohanasi.blogspot.jp/【北九州がれきストップ!手紙アクション】 最終処分場に隣接する漁港の反対で、埋立地が確保できないのに、市は焼却を強行しました。 行政上の大きな瑕疵です。 この点を何度も追及していますが「説得する」「埋立場所がなかったらその時考える」の一点張り。いい加減すぎます。 最終処分場がなければ市は本格焼却できません。 現在、私たち市民団体と漁協の関係はたいへん良好です。 皆さん、どうか漁協を応援し、支えて下さい! 手紙やファックスで「おいしいお魚が食べたい。埋め立て反対してください。みんな応援してます」と伝えて下さい。 * 5月25日 市長に提出した「がれき試験焼却実施に対する声明と要望書」 市長からの回答期限は5月30日 北橋市長 殿
環境局 御中 がれき焼却試験実施に対する声明と要望書
北橋市長は、市民の再三の要求にも関わらず、話し合いの場を持つことなく5月23日試験焼却を実施した。これに対し、市民は以下の3点を意思表明し、要望する。
1被災地のがれき総量が見直し中にもかかわらず試験焼却を実施 現在、東北被災地では、瓦礫の総量について算定しなおし検証中である。宮城県は発表したものの、岩手県では瓦礫総量がまだ決定していない。また広域処理の見直しも始まっている。 被災県では、税金をかける以上、原則 「町村内での自区内処理、県内での自区内処理、隣接権県で自区内処理を検討、その上でやむをえない場合には広域化を考える」としている。 従って、現在は広域化で全国の市町村にお願いするかを検討中の段階であり、そもそも北九州にがれきは依頼されない可能性もある。 北橋市長は状況を考えて、試験焼却自体を再検討することも出来た。変化する被災地の状況を考慮しない中での試験焼却強行は遺憾である。 また、被災地 石巻からの直接の依頼がなくがれき受入れに向けて試験焼却したことは、民事上、行政手続き上、大きな瑕疵を残すものである。 参考*東三河の資料添付 2震災瓦礫の管理問題 すでに試験焼却を終え、本格焼却を始めた静岡県島田市の例をあげる。 島田市の場合、本格焼却といってもわずか10トンであり、これは広域処理政策がすでに破たんしているにもかかわず、本格焼却が始まったということをアピールしたいがためのアリバイづくりであると見る識者もいる。 搬入されたコンテナ4個のうち、1個の中から異物が検出された。木材チップの中に、の重さ約70キロのコンクリート塊(縦25センチ、横60センチ、高さ18センチ)や石計7個が混入していたため、島田市はこのコンテナの焼却中止を決めたのである。 この事例を見ても、いかに震災瓦礫の被災地搬出、現地受入れ処理が杜撰なものであるか明らかである。 放射性物質はにおいも形もなく危険であるから、市は厳重な管理のもと所定の放射能容量以上のものは受け入れないと約束した。 目に見えない放射能の管理が求められている時に、目視できる大きなコンクリが入っていたことは、管理体制が欠陥を持っていたということである。 島田市の例からも、がれきの搬入は安全性の面でも不備があり、大変危険であるということがわかった。この点の原因究明がないままの受入れは許されないと考える。 3不当逮捕の問題 5月23日、日明焼却場で北橋市長が警察出動を要請し、2名が不当に逮捕された。 北九州市の試験焼却は、がれきの広域化が行方不明な状況で、受入れを前提とした試験焼却であり、これを公務とするには大変な無理がある。 そうした中で、税の使い方や安全性に問題のある試験焼却への抗議は市民の正当な権利であり、瓦礫焼却を不安に思い公務執行妨害で逮捕することは、公務を拡大解釈する暴挙である。 市民に対して一方では「絆を大事にしろ」と言いながら、一方では何ら市民の了解を得ないまま試験焼却を強行し、逮捕者まで出したことに対して、市民は北橋市政に謝罪を求めるものである。 5月24日、私たちはCNNより取材を受け、権力で市民を排除する様子が全米で放送された。 また、本日25日、日本時間9時より北九州市がとった市民への対応が全国200国以上に向けて放送される 以上、市民の3点の考えに回答するとともに、がれきを受け入れないという見解を発表することを求める。 なお、緊急事態につき回答期限は5月30日水曜日とする。 2012年5月25日 震災避難者お話の会 北九州市市民 一同
* TO STOP BURNING OF RADIOACTIVE DISASTER DEBRIS IN KITAKYUSHU https://www.change.org/petitions/to-stop-burning-of-radioactive-disaster-debris-in-kitakyushu ACT NOW TO PROTECT the safe and clean air, water and soil of the Japanese city of Kitakyushu and the island of Kyushu from further radioactive contamination. SIGN BELOW TO STOP BURNING OF RADIOACTIVE DISASTER DEBRIS. Tell Kitakyushu Mayor Kenji Kitahashi to stop spreading radioactive particles into the Kitakyushu and Kyushu air, land and water. HERE IS THE STORY: Radioactive debris from the Great East Japan Earthquake of 2011 is being transported to the relatively clean island of Kyushu. Even though citizens protested, on May 24, 2012, Kitakyushu City in Fukuoka Prefecture started incinerating tsunami disaster-related debris from Miyagi and Iwate Prefectures to test the “safety” of the incineration in the city’s two incinerator plants. We call for stopping further acceptance and incineration of more debris because neither the transport of such radioactive materials nor the burning of it is safe or sound public policy. Spreading radioactivity to “clean” areas is dangerous. If such debris is incinerated, health-threatening dangerous radioactive particles will be emitted into the atmosphere and around the world. Other radioactive particles will be in the incinerator ash. Even if the incinerator ash is only used for landfill, the radioactive cesium in the soil will eventually move to the ocean because it is soluble in water. Plants and animals can intake the contaminated water and then this harmful contaminant is in food ingested by humans. As well, it can be air-born transported and breathed into human lungs. After the Fukushima Dai-ichi disaster, Japanese government standards were changed to allow people to be exposed to much more radioactivity than was considered “safe” before the disaster. Before, industrial waste with radioactive cesium concentration of 100 becquerels per kilogram (Bq/kg) and higher had to be carefully handled and stored as “radioactive waste” only at designated facilities. Now, if radioactive cesium concentration in waste is lower than or equal to 8,000 Bq/kg that debris can be used for landfill as regular waste. There is no scientific health data to justify this 80 times increase in allowable radiation. An November 2011 IAEA (International Atomic Energy Agency) report about findings on radioactive waste states: “Large volumes of contaminated material will be generated from massive clean-up activities in urban, agriculture, forest and aquatic areas that are affected mostly by radioactive cesium releases. The material would include soil, organic material, vehicles, buildings, road material, aqueous liquids, trees and stumps contaminated with Cs-134 and Cs-137. The radioactivity content of the contaminated material ranges from a few to several tens of thousands of Bq/kg.” It is hardly possible to measure with accuracy the radioactive cesium concentration in debris to be transported to other parts of Japan, including Kitakyushu. We should never leave such a dangerous and long-lasting legacy to our offspring. We should stop spreading radioactive contamination and preserve the land, air, and water of Kyushu. We can help people who more directly suffered from the terrible disaster to recuperate in the “clean” environment of Kyushu. Accordingly, we call for Kitakyushu Mayor Kenji KITAHASHI to : 1. Please stop accepting and incinerating the disaster-related debris immediately since the safety of the people and future generation on Kitakyushu and the world cannot be ensured. 2. Please support and reinforce measures to help the people of Tohoku (areas near Fukushima Dai-ichi with high radioactive contamination), such as continued admission of evacuees for respite and recuperation. * Pétition contre l’accueil et l’incinération de déchets radioactifs à Kita-Kyushu et Kyushu (extreme sud-ouest du Japon) Kita-Kyushu Petition – French translation (VG) AGISSEZ MAINTENANT POUR PROTEGER d’une plus grande contamination l’air, l’eau et le sol de la ville de Kita-Kyushu et de l’île de Kyushu. AJOUTEZ VOTRE SIGNATURE CI-DESSOUS POUR QUE CESSE L’INCINERATION DE DEBRIS RADIOACTIFS. Demandez au maire de Kita-Kyushu, Kenji Kitahashi, de cesser de disperser des particules radioactives dans l’air, le sol et l’eau de Kita-Kyushu et de Kyushu. VOICI CE QUI SE PASSE : Actuellement, des débris issus du grand tremblement de terre à l’est du Japon en 2011 sont transportés vers l’île de Kyushu, qui est encore relativement préservée des retombées radioactives. Malgré les protestations citoyennes, les élus municipaux de Kita-Kyushu, dans la préfecture de Fukuoka, ont décidé le 22 mai 2012 de commencer à incinérer les débris du tsunami en provenance des préfectures de Miyagi et Iwate afin de tester le degré de sécurité de l’incinération dans les deux incinérateurs de la ville. Nous demandons que ne soient pas acceptés ni brûlés d’autres débris car le transport et l’incinération de matières radioactives ne correspondent pas à des actions publiques sures et raisonnables. Disperser des éléments radioactifs dans des territoires non contaminés est dangereux. L’incinération de tels débris impliquerait l’émission de particules radioactives dangereuses pour la santé dans l’atmosphère, sur place et ailleurs sur la planète. D’autres particules radioactives resteront dans les cendres d’incinération. Même si les cendres ne sont utilisées que comme engrais, le césium radioactif ainsi émis dans le sol finira par migrer vers l’océan car il est soluble dans l’eau. Les végétaux et les animaux peuvent absorber l’eau contaminée et introduire les particules radioactives dans la chaîne alimentaire humaine. Bien entendu, les particules peuvent également être transportées par l’air et ingérées par les poumons lors de la respiration. Après le désastre de Fukushima Dai-ichi, le gouvernement japonais a porté les normes admissibles à des valeurs plus élevées que ce qui était considéré comme « sur » avant le désastre. Auparavant, les déchets industriels avec une concentration en césium supérieure ou égale à 100 becquerels par kilogramme (Bq/kg) devaient être manipulées avec précaution et considérés comme « déchets radioactifs » dans des installations spéciales. Depuis la catastrophe, les déchets de concentration en césium inférieure ou égale à 8 000 Bq/kg peuvent être utilisés comme engrais comme des déchets classiques. Il n’existe aucune donnée scientifique justifiant cette augmentation de facteur 80. Selon un rapport de l’AIEA de novembre 2011 à propos des déchets radioactifs : « Des volumes importants de matières contaminées seront générés par les activités de décontamination dans les zones urbaines, agricoles, forestières et aquatiques, lesquelles sont affectées principalement par des retombées de césium radioactif. Cela inclurait de la terre, des matières organiques, des véhicules, des bâtiments, des débris routiers, des liquides aqueux, des arbres et des souches contaminés au césium 134 et césium 137, la concentration radioactive s’étendant de quelques Bq/kg à plusieurs dizaines de milliers de Bq/kg. » Il est quasiment impossible de mesurer précisément la concentration en césium radioactif dans les débris transportés dans d’autres régions du Japon, dont Kita-Kyushu. Nous ne devrions jamais laisser un tel héritage (durablement) dangereux aux générations futures. Nous devrions cesser de disperser la contamination radioactive et nous devrions préserver le sol, l’air et l’eau de Kyushu. Au contraire, nous pouvons aider les personnes qui ont plus directement souffert du terrible désastre à récupérer dans l’environnement « propre » de Kyushu. Aussi, nous demandons au maire de Kita-Kyushu, Kenji KITAHASHI, de : - cesser immédiatement d’accueillir et d’incinérer les débris liés au désastre dans la mesure ou la sécurité sanitaire à Kita-Kyushu et ailleurs dans le monde ne peut être assurée pour les générations présentes et futures - maintenir et renforcer les mesures d’assistance aux personnes de Tohoku (région proche de Fukushima, hautement contaminée), comme l’accueil de réfugiés, pour leur hébergement ou récupération.
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